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Présences (chantier)

2013 - printemps-été

mardi 20 août | 19h | studio La Liseuse | friche la belle de mai | entrée libre

ouverture studio dans le cadre d’une résidence au studio La Liseuse du 1er au 20 août
production Cie Le rêve de la Soie | en coopération avec la Compagnie Brésilienne Contèm Dança | en partenariat avec marseille objectif DansE | Le Grenier du Corps | avec le soutien de KLAP Maison pour la Danse
Présences a reçu le prix de la Funarte Petrobras Klauss Vianna 2012 (Ministèrio Da Cultura)

chorégraphe Patrick Servius assistante chorégraphe Patricia Guannel danseurs Francis Baiardi | Alessany Negreiros | Fabiola Bessa | Adam Souza compositeur Eliberto Barroncas créateur lumière Erwann Collet costumière Virginie Breger

Présences est une pièce chorégraphique pour quatre danseurs dans une tentative d’être tout à la fois ancrés en eux-mêmes, perméables à l’autre et acteurs de ce monde.
Suite à l’opportunité d’une résidence artistique à Manaus au Brésil en mai 2012, le chorégraphe Patrick Servius décide de mener cette exploration chorégraphique avec des danseurs qu’il a rencontrés là-bas. Ce projet de création est réalisé en coopération internationale avec la compagnie "Contem Dança Cia" de la chorégraphe brésilienne Francis Baiardi.
Les régions Amazonie et PACA sont successivement les territoires de création de cette nouvelle œuvre de la Cie Le Rêve de la Soie dont la première est prévue le 13 septembre 2013 au Théâtre AMAZONIAS à Manaus.
 

« Nous sommes là, chargés de notre passé, face a notre avenir et dans le devoir de faire quelque chose de cette opportunité unique !
Cette conviction chevillée au corps a guidé mes pas tout au long de cette création.
Dans ce projet, je me heurte à la forme ! Je la refuse... Je cherche une vérité d’être en scène qui va produire une danse.
Une présence à soi, dans l’écoute de ce qui nous traverse, propice aux jaillissements... Nous parlons de plonger en soi,
d’abandon, de laisser les corps nous dirent leurs vérités, de ne pas chercher intellectuellement les réponses aux questions
mais de les laisser venir de là où elles sont ; dans nos corps, lovées dans nos cellules... Se dresser face à son histoire pour accueillir sa vérité.
Au bout de trois semaines, nous avions un peu brisé la barrière de la langue. Aujourd’hui quand les danseurs restent silencieux c’est qu’ils comprennent très bien ce que je leur demande ! »