Myriam Soulanges trouve ses influences dans différents esthétismes, la danse contemporaine et les cultures urbaines. Elle se dit : danseuse de quartier, femme racisée d’origine caribéenne.
Après des études universitaires, elle intègre une formation professionnelle proposée par Rick Odums à Paris, obtient son diplôme d’État en danse jazz en 1998 puis enseigne à la Salle Pleyel et en banlieue parisienne. Son parcours chorégraphique s’inscrit dans une démarche autodidacte en Guadeloupe où elle développe ses projets artistiques à partir de 2010, année de création de l’association Back Art Diffusion.
Lauréate du concours des chorégraphes émergents dans les caraïbes, avec le duo Alé é rivé créé en 2010, elle oriente son travail dès le départ sur des questions identitaires : genrées, géographiques et culturelle. En 2012, la pièce Mika, heure locale est une continuité dans cette approche d’une culture métissée avec ses modes, ses styles musicaux, ses expressions et ses codes de popularité.
En 2014, elle co-signe avec Marlène Myrtil la pièce Principe de précaution. Avec le chorégraphe ivoirien Abdoulaye Trésor Konaté, ils créent en 2018 Rien à aborder, duo sur l’altérité, la différence et la singularité des deux interprètes. En 2018, avec la chorégraphe Anne Meyer et la plasticienne Guy Gabon, le projet Yué # sororité invite une vingtaine de femmes à coécrire une performance in situ, autour de la notion de départ.
En 2019, Myriam Soulanges est sélectionnée par la Fabrique de la Danse, pour le dispositif Les femmes sont là. Mickaël Phelippeau, rencontré à Cuba, accompagne Myriam Soulanges comme regard extérieur sur son solo, Cover (création 2021).
Myriam a été retenue pour la formation continue Édition Spéciale # 4 organisée par le CND Pantin et la Belle Ouvrage, en 2020. Cette édition traite des processus de création chorégraphique, de composition, de dramaturgie mais aussi du parcours de l’artiste et de ses responsabilités en tant que porteur de projet.